Les investisseurs se détournent du bureau en raison de l’incertitude liée au télétravail, de la compétitivité accrue d’autres placements mieux rémunérés, des coûts élevés de rénovation pour se conformer aux normes environnementales et de la baisse des valorisations.

Quelques signes de stabilisation existent — meilleure visibilité sur les rendements, taux financiers plus stables, nouveaux fonds disponibles comme ceux levés par Blackstone — mais seuls les immeubles modernes et conformes aux standards ESG suscitent encore l’intérêt.

La demande locative reste faible : les entreprises réduisent leurs surfaces et ne se déplacent que pour des bâtiments plus performants. Le manque d’investissements entretient un cercle vicieux de faible offre et de faible demande, malgré une demande latente estimée à 150.000–200.000 m² d’ici 2028.

Le bureau ne représente plus que 13 % des investissements immobiliers professionnels, son plus faible poids depuis 2008. Le secteur reste donc dans l’incertitude, partagé entre l’espoir d’une stabilisation progressive et le risque d’un déclin durable.

Source : inspiré de l'article de l’Echo du 27 juillet 2025.