Mais cette échéance ne sera pas respectée, le calendrier inscrit dans le PACE n’étant qu’une déclaration d’intention.

Un calendrier sans valeur juridique

En l’absence de textes réglementaires, le calendrier n’a aujourd’hui aucune valeur légale. Autrement dit, les propriétaires ne seront pas contraints de lancer des rénovations énergétiques dès le 1er janvier 2026.

Une directive européenne en toile de fond

La Wallonie n’est pas isolée : l’ensemble des États membres de l’Union européenne doivent adapter leur législation pour répondre aux objectifs fixés par Bruxelles. La directive PEB vise à réduire drastiquement la consommation énergétique des bâtiments, responsables d’une part importante des émissions de CO₂. Les discussions portent notamment sur :

• La fixation de standards minimaux de performance énergétique pour les logements existants.

• L’obligation progressive de rénover les bâtiments les plus énergivores.

• Le financement et l’accompagnement des ménages pour éviter que la transition ne devienne un fardeau social.

Les propriétaires dans l’attente

Pour les ménages wallons, cette annonce apporte un répit temporaire. Beaucoup craignaient de devoir engager rapidement des travaux coûteux, alors que les prix des matériaux restent élevés et que les aides publiques ne sont pas encore clairement définies. Les associations de consommateurs soulignent toutefois que cette incertitude peut freiner les initiatives volontaires de rénovation, alors même que la transition énergétique est jugée urgente.

Vers un nouveau calendrier ?

Les prochaines étapes dépendront de la transposition de la directive européenne et des arbitrages budgétaires. Les experts estiment qu’un nouveau calendrier réaliste devra être établi, tenant compte à la fois des objectifs climatiques et de la capacité financière des ménages.

Source : inspiré d'un article de l’Immovlan (27 novembre 2025)